mercredi 10 août 2011

La Voce della luna

J'ai beaucoup aimé ce texte de Georges, dont voici le début :

« Comment ne pas être heureux ? Elle est près de moi, au jardin. Je sens, je sais qu’il lui suffit de se tenir à deux mètres de moi pour être heureuse. Comment ne le serais-je pas moi-même, d'avoir quelqu'un près de moi que ma seule présence suffit à rendre heureux ? C'est idiot, le bonheur : l'un compte sur l'autre pour être heureux, et l'autre se prend pour l'un. Ce qui nous manque, à Elle et à moi (la parole), est cela même qui permet au bonheur d'être sans nuage. Il n'y a jamais aucune tension entre Elle et moi. Je lui suffis et elle me suffit. La parole ne fait qu'attirer les autres dans le cercle parfait, qu'elle brise inéluctablement, un jour ou l'autre. (…)

La suite est ici.


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