Une séance de “douche-à-pépères” se déroule toujours selon le même protocole, d'une extrême rigidité. D'abord, Catherine va se mettre en maillot de bain : précaution hautement indispensable quant on prétend laver environ cent vingt kilos de chiens. Puis, elle va attacher une corde ou une longue laisse à un piquet solidement fixé dans le sol : à ce stade, un léger frisson d'inquiétude commence à faire onduler les échines. Mais c'est surtout lorsqu'elle déroule le tuyau d'arrosage que Swann et Bergotte se rendent compte qu'un vent contraire se met à souffler sur leurs destinées immédiates. Quant à Elstir, il restait parfaitement serein : il allait connaître son baptême de l'eau mais ne le savait pas encore...
Bergotte (pas de photo, navré...) fut la première à passer sa tête dans l'anneau de torture. Elle a fait comme toutes les autres fois et comme tous les autres chiens : au début je me débats, puis, dès que l'averse me tombe sur le poil, je m'immobilise, tétanisée, résignée à mon sort...
Puis vint le tour d'Elstir. Il passa brillamment l'épreuve du shampooing, non sans se coller obstinément contre les jambes de sa maîtresse, la couvrant de poils mouillés de la cheville jusqu'au... Enfin bref. Mais le résultat valait la peine prise.
Bergotte (pas de photo, navré...) fut la première à passer sa tête dans l'anneau de torture. Elle a fait comme toutes les autres fois et comme tous les autres chiens : au début je me débats, puis, dès que l'averse me tombe sur le poil, je m'immobilise, tétanisée, résignée à mon sort...
Puis vint le tour d'Elstir. Il passa brillamment l'épreuve du shampooing, non sans se coller obstinément contre les jambes de sa maîtresse, la couvrant de poils mouillés de la cheville jusqu'au... Enfin bref. Mais le résultat valait la peine prise.
Enfin, place au vétéran – cinq citations à l'ordre de la douche estivale – Swann. Que Catherine fut obligée d'aller chercher par le col jusque sur la terrasse : non seulement Swann a la mémoire longue, mais il a aussi des yeux pour voir ce qui venait d'arriver aux deux “petits”. En revanche, lui, une fois attaché et mouillé, ne fait même pas mine de vouloir se soustraire à son sort, demeurant d'une parfaite zénitude.
Pour finir, chacun est allé renifler les deux autres, manifestement un peu surpris de ces odeurs nouvelles et si peu canines que tous exhalaient. Pendant ce temps, Catherine allait elle-même prendre une douche, mais sans qu'il fût besoin de l'attacher ni de lui donner une croûte de fromage à sa sortie de la salle de bain.