samedi 24 décembre 2011

L'esprit de la Côte blanche

Les deux photos ont été prises exactement au même endroit.
Mais ce ne sont ni le même angle, ni la même saison, ni le même chien.
Et les maîtres ? Sont-ils restés semblables à ce qu'ils furent ? 

mardi 13 décembre 2011

Le déclassement du félidé en milieu petit-bourgeois



Mes maîtres (enfin, bon, faut le dire vite…), qui sont d'indécrottables gagne-petit, refusent obstinément de faire installer une majestueuse cheminée dans leur gourbi, devant quoi je pourrais m'étendre voluptueusement ainsi qu'aime à le faire tout félin de bonne race et de haut lignage. C'est la raison pour laquelle, sachant m'adapter aux conditions de vie des humbles, je me suis résolu à squatter leur pitoyable calorifère qui, convenons-en, pue la gêne et les fins de mois étriquées. Cela dit, c'est bien chaud et point trop inconfortable.

Mais c'est quand même pas pareil. Le standing, quoi…



mardi 1 novembre 2011

mardi 6 septembre 2011

Chiens rouillés


Sur mon nouvel appareil photo, il y a une fonction tout à fait inutile, mais qui m'amuse (pour l'instant).
J'ai choisi la couleur rouille, et voilà le résultat ! 
Admirez l'obéissance d'Elstir et de Bergotte aux ordres : "couché, reste".

vendredi 19 août 2011

Rentre ton museau !


C'est mon chien à moi, celui-là. Il n'en sait rien, évidemment. Même quand il passe son museau dans la porte “saloon” de la cuisine, il ne sait pas très bien qui il est. C'est normal : en tant que chien, il ignore absolument l'existence de Balbec, qui lui ressemblait tellement, en étant tout de même un autre chien. Bref : Elstir ne sait pas ce qu'il représente. Du reste, il ne représente rien, à proprement parler : il est à la fois un souvenir de Balbec et quelqu'un d'autre – un autre chien. Et, bien sûr le même, en même temps. Mais non, justement, pas en même temps. Il n'y a pas de simultanéité entre Balbec et Elstir. Entre eux, il n'y a aucune correspondance. Mais, pour nous oui, ô combien oui !

Je pense parfois à ce prochain chien que nous aurons, que je ne connais pas encore : peut-être un troisième bouvier bernois, peut-être non. Il n'empêche : Balbec demeurera.

lundi 15 août 2011

Panier de chien, panier de chat


Lorsqu'il nous a vu sortir les trois paniers à pépères sur la galerie – il fallait faire de la place dans le salon pour accueillir dignement nos hôtes de ce soir –, Golo s'est immédiatement précipité dans le plus grand des trois, celui de Swann, où il n'avait pourtant jamais encore mis les pattes ; et il s'est endormi sur le bucolique tapis à petites fleurs des champs. Un peu plus tard, comme Swann nous regardait d'un air implorant (« Faites quelque chose, quoi : vous voyez bien qu'il y a un rat dans mon plumard ! »), Catherine a pris le chat et l'a déposé dans le panier voisin…


Mais le greffier est cabochard par nature et, comme disait ma grand-mère, quand il a quelque chose dans la tête il ne l'a pas ailleurs. Swann avait à peine eu le temps de répartir sa masse dans sa couche légitime que le chat le rejoignait, pour se rendormir sans façon, croupe à croupe. Par chance, notre reporter photographe se trouvait là…

mercredi 10 août 2011

La Voce della luna

J'ai beaucoup aimé ce texte de Georges, dont voici le début :

« Comment ne pas être heureux ? Elle est près de moi, au jardin. Je sens, je sais qu’il lui suffit de se tenir à deux mètres de moi pour être heureuse. Comment ne le serais-je pas moi-même, d'avoir quelqu'un près de moi que ma seule présence suffit à rendre heureux ? C'est idiot, le bonheur : l'un compte sur l'autre pour être heureux, et l'autre se prend pour l'un. Ce qui nous manque, à Elle et à moi (la parole), est cela même qui permet au bonheur d'être sans nuage. Il n'y a jamais aucune tension entre Elle et moi. Je lui suffis et elle me suffit. La parole ne fait qu'attirer les autres dans le cercle parfait, qu'elle brise inéluctablement, un jour ou l'autre. (…)

La suite est ici.


lundi 8 août 2011

… et nous l'appellerons Quézac !


Compte tenu de la famille dans laquelle il grandit et croît en sagesse, je me demande d'où Golo peut bien tirer cette toute nouvelle passion pour l'eau minérale.

mardi 2 août 2011

Le chat géant à l'ombre de l'arbre à palabres


Dans la Maison Goux (articles d'agrément en tous genres et pour toutes les bourses), on ne dérange pas un chat qui somnole, fût-ce sur le coussin où, pour cause d'apéritif vespéral, vous aviez envisagé de poser vos miches. Dans ce cas, on soulève délicatement l'ensemble de la chaise de bois et on le dépose sur la table, à côté du bonsaï que la maîtresse de céans s'est vu offrir par ses filles pour son récent anniversaire. Et les palabres des humains peuvent ainsi reprendre, même s'il n'existe pas, sous nos contrées, d'arbre spécialement dévolu à icelles – aucun Haut-Normand ne me contredira sur ce point.

(Ne cherchez pas à quoi peut correspondre le lien précédent : c'est le résultat d'une private joke…)

lundi 25 juillet 2011

Malena essaie de manger son Petit suisse… et Golo veille au grain


Vu les jongleries auxquelles la contraint la voracité du prédateur à l'affût, on ne pourra décemment rien dire si Malena ressort de là maculée de Petit suisse…


En fait, elle s'en est fort bien tirée, réussissant à tromper la vigilance du rouquin sans le moindre dégât collatéral. Et, pour finir, Golo a eu la récompense de sa ténacité…


La petite cuiller à lécher!


jeudi 21 juillet 2011

Travaux d'aiguilles

Quand Mademoiselle voudra bien aller dormir ailleurs…
Travaux d'intérieur, parce que dehors, ce ne sera pas encore pour aujourd'hui !


samedi 9 juillet 2011

Exploration 2

Qu'est-ce que c'est ?



Hop !



Ça y est !
(Quand une chatte fait la grosse queue, c'est qu'elle a peur…)



Admirez la pose ! 


vendredi 1 juillet 2011

Exploration 1


J'y vais ou j'y vais pas ?


Ouh lala, il est long le chemin…


Une feuille ?


Allons voir plus loin s'il y a plus amusant (à suivre).


lundi 27 juin 2011

Histoire du rat qui grimpait dans les arbres

Comment ? On peut grimper le long de ces gros machins-là ?
Mais c'est que c'est très amusant, ça !


Ah, merde, voilà l'autre vieux machin qui ramène sa grosse truffe…


Naturellement, quand il y en a un, il y en a tout de suite deux !
Elstiiir ! Laisse mon cul tranquille, tu veux ?


Et voilà la dernière ! Immanquable, leur sketch, aux trois poilus…
Mais qu'est-ce que ça peut leur faire, que je grimpe aux arbres, nom d'une croquette sèche ?


OK, OK, vous avez gagné : je redescends ! Mais je reviendrai, je vous préviens : je reviendrai…

mardi 21 juin 2011

Les chiens, quand il y en a un, ça va…

Mais non, je n'ai pas peur des chiens, pas du tout ! Seulement, je vous ferai observer d'abord que l'échelle poids/taille m'est assez nettement défavorable. On a beau dire : savoir que sa propre tête tient toute entière entre les deux molaires du fond du bestiau qui se penche sur vous, ça fait drôle. Encore les choses vont-elles à peu près tant qu'il reste solitaire…


Mais évidemment, l'autre tout-fou d'Elstir ne peut pas s'empêcher de rappliquer, la lippe baveuse et l'œil allumé, pour voir un peu ce qui se trame du côté du panier. Ah, je le retiens, l'Elstir ! C'est à cause de lui et de ses léchouilleries perpétuelles, qui me font le poil rêche et en bataille, que mon maître – ce grand dépendeur d'andouilles – m'a surnommé le rat : ça fait toujours plaisir, on se sent aimé, je vous jure…


Eh bien, on a beau être courageux comme je me flatte de l'être, quand on se retrouve à cinq cents grammes de chat contre plus d'un quintal de molosses, on finit par se dire que le mieux est peut-être encore de se replier sur des positions stratégiques préparées à l'avance…


En un mot, sous la couverture de Maman !


mardi 14 juin 2011

Sieste


Golo ne me quitte pas. Je lis dans le canapé, il se faufile sous la couette. Je blogue, il se love dans mon cou. Je change de pièce, il me suit. Pour l'instant, quand je sors dans le jardin il me regarde sans oser s'y aventurer, mais la curiosité sera la plus forte. Bientôt.

mardi 7 juin 2011

Entre filles, on se tient chaud


C'est en effet la nouvelle du jour : hier matin, devant subir l'épreuve de sa première consultation vétérinaire, Golo est entré dans le cabinet en garçon, pour en ressortir vingt minutes plus tard fille de la tête aux pattes : le petit renflement que nous avions pris pour une amorce de coucougnettes ne l'était manifestement pas.

Du coup, Bergotte a tenu à manifester un bel élan de sororité en laissant pour la première fois le petit transsexuel s'installer dans son panier en même temps qu'elle…

lundi 6 juin 2011

Et aussi l'instinct du confort…

Le panier de Bergotte ? Non, trop grand…



Le panier d'osier ? Non, trop sombre…


Rien ne vaut le sac de la Mère Castor, celle qui aime les chats et les oiseaux…

mercredi 25 mai 2011

L'instinct de propreté chevillé au corps


« J'ai découvert ça hier : on trouve toujours de petites friandises à se mettre sous le croc, dans un lave-vaisselle. Le secret est de se barrer avant le prochain tsunami savonneux : certes, nous autres chats aimons à être propres, mais point trop n'en faut. D'autant qu'après ça, il me restera encore à visiter le frigo, le congélateur, le lave-linge et l'arrière de la télévision – plus le four à micro-ondes pendant que j'ai encore le gabarit idoine… »

Sinon, le processus d'apprivoisement mutuel entre Golo et les chiens suit son cours : il en est à tenter d'attraper leurs queues lorsqu'elles passent à portée de coussinets, et il ne proteste plus quand Elstir l'inonde de bave du col au croupion, d'un seul revers de langue. Mais il a encore la prudence de se garer dès que les trois arrivent en courant : cent trente kilos de chien contre trois cents grammes de chat, ça l'fait pas, juge-t-il.

dimanche 15 mai 2011

Première rencontre, première bêtise


La première confrontation entre Golo et la gent canine a eu lieu dès le lendemain de son arrivée. Et, honneur au patriarche, c'est Swann qui a essuyé les plâtres. Non parce qu'il s'est montré le plus calme, mais au contraire parce qu'il n'y avait pas moyen de réfréner sa curiosité. Il est vrai que, contrairement aux deux plus jeunes, lui a déjà vécu en intimité parfaite avec un chat.

Ce premier round fut tout d'observation, comme on peut voir. Depuis, l'apprivoisement félino-canin progresse rapidement, en particulier avec Bergotte et Elstir cette fois : le soir, lorsque tout le monde est plus tranquille – et les deux humains à moitié assoupis devant la télévision en marche –, nous en sommes désormais rendus à des amorces de jeu mutuelles…


Du jeu à la bêtise il n'y a généralement qu'un pas, ou plutôt un coup de patte changeant simplement d'objet. Par exemple, si l'on fait glisser à travers toute la pièce carrelée le bouchon de Quézac que l'on vous a donné, c'est du jeu ; mais si vous grimpez sur le buffet afin d'y dépoter la petite plante grasse qui s'y trouve, là c'est une bêtise…


D'un autre côté, c'est quand même plus drôle de jouer avec de la terre qu'avec du plastique !

Avec un peu de chance on va même pouvoir en rapporter un peu sur les coussins…


mercredi 11 mai 2011