Tout à l'heure, profitant de la fine couche de neige tombée cette nuit, Catherine a décidé d'aller promener Bergotte et Elstir. Direction l'approximatif terrain de foot du Plessis, comme souvent. Le dit terrain est adossé à un bois dans lequel, par suite d'accès de connerie humaine virulente, nous n'avons plus le droit d'aller. Nous, non, mais les chiens, eux, s'en foutent : voilà Bergotte partie à fond de train en direction du bois, dans lequel elle disparaît. Avec un léger retard à l'allumage, Elstir part à courir derrière elle. Mais, à peine a-t-il à son tour franchi l'orée, que voici Bergotte reparaissant un peu plus loin, après un rapide arc-de-cercle, et revenant à toute allure vers Catherine.
Tout heureuse, manifestement, d'avoir réussi à semer, voire à perdre définitivement, ce petit emmerdeur qui, depuis deux mois, lui vole plus ou moins la vedette à la maison. De fait, Elstir – encore visible heureusement – s'arrête net et se met à regarder dans toutes les directions, très interloqué et sans doute inquiet de se retrouver brusquement seul, perdu dans un environnement hostile, forcément hostile. Tétanisé, il a fallu que Catherine donne de la voix pour qu'il comprenne que tout n'était pas perdu pour sa pomme.
Du coup, Monsieur Biche est ressorti du bois, tout rasséréné et joyeux de retrouver sa cheftaine de meute. Quant à cette salope chienne de Bergotte, m'est avis qu'elle pourrait bien payer l'entourloupe assez cher, un de ces jours, lorsque le “petit” fera le double de son poids. À moins que, d'ici là, Elstir n'ait compris qu'aux femelles capricieuses et égoïstes, il convient de beaucoup pardonner...
Ca me rappelle la fois où j'avais perdu Didier à une République des blogs.
RépondreSupprimerNicolas, je peux vous prêter une laisse la prochaine fois...
RépondreSupprimerC'est surtout dans la blogosphère, parfois, que j'aimerais le perdre !
RépondreSupprimerIl grandit et change ! Encore la fourrure de bébé mais une tête plus allongée, l'adolescence quoi. Il est superbe.
RépondreSupprimerVous n'avez rien compris. Elle lui a expliqué :
RépondreSupprimertu vois ce petit bois ? On a le droit de faire un petit tour, un tout petit tour, et après on revient voir Catherine, ok ?
Et lui, comme la cervelle continue de lui pousser, il n'a pas compris tout de suite.
Pffff. Ces maîtres. tout est prétexte à faire un billet. On se croirait sur un blog de jeunes parents.
Mère Castor : hi hi, c'est vraiment ça.
RépondreSupprimerHi ! hi ! vous-mêmes, les filles !
RépondreSupprimer(Smiley, hi-hi...)
Mère Castor, si tu veux dire que les mâles sont plus lents, je suis d'accord : )
RépondreSupprimerQuand les explications sont mauvaises...
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