Si je tenais le vétérinaire bas-normand qui nous a donné un jour ce conseil... « Donnez-lui de très gros os de bœuf à ronger : il n'aura jamais de problèmes de dents... » Certes, d'un point de vue strictement parodontologique, il avait raison. Mais pour le reste... Combien de fois, Catherine et moi, avons braillé cette phrase, intimé cet ordre, clamé cette interdiction : Dehors, le nonosse !Car Balbec, tout petit déjà, vers 1998, avait décrété qu'il était beaucoup plus confortable, voire jouissif, de ronger ses genoux de vache à l'intérieur de la maison ; cependant que nous, les bipèdes, avions décidé qu'il était plus séant de le faire dans le jardin. Cela a pris des mois, plusieurs fois par jour : dehors, le nonosse !
Et voilà que, depuis quelques semaines, c'est reparti avec Elstir. Lui, en outre, est plus vicieux que le Grand Ancêtre : il en détache des petits bouts, les planque dans sa gueule et les importe en loucedé dans un panier, aussi sournoisement qu'un patron sans scrupule faisant travailler des petits Sri-Lankais de huit ans afin d'abaisser ses coûts de production. Bref, on est reparti pour un tour, le disque rayé saute indéfiniment...
Dehors le nonosse !
Fasciste !
RépondreSupprimerTiens, ça me rappelle quelque chose,ces mots ordonnés non dehors, va au coussin, la gamelle ???
RépondreSupprimerEt moi qui empêche mon chien de sortir avec le nonosse, sachant qu'il va l'enterrer dans un premier temps, jouer les martyrs dans un deuxième temps (qui a piqué mon os?) et le retrouver miraculeusement ensuite, le trou de la moëlle étant alors rempli de terre qui sera déposée un peu partout quand il laissera tomber le nonosse à plusieurs reprises dans la maison.
RépondreSupprimerBref, il faut réfléchir avant d'autoriser ou d'interdire!
Et le nonosse sur le canapé en regardant SA série, c'est encore mieux :-)))
RépondreSupprimerCourage, je compatis !
I should notify my pal about your post.
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