Depuis maintenant cinq semaines que Monsieur Biche est chez nous, trois par jour nous pesons ses croquettes sur la balance murale de la cuisine. Bien entendu, il ne lui a pas fallu longtemps pour relier le bruit de l'instrument que l'on ouvre avec l'imminence du repas. Ce soir, parce qu'elle avait besoin de peser les coquillettes de notre repas, Catherine a actionné la balance. Immédiatement, pensant sans doute à un rab inespéré, une demi-heure après son dîner, Elstir s'est précipité vers la cuisine, alors même qu'il semblait profondément endormi.
Les deux autres, pour qui cette balance n'évoque rien de gastronomique, sont restés sagement couchés dans leur panier.
Les deux autres, pour qui cette balance n'évoque rien de gastronomique, sont restés sagement couchés dans leur panier.
Et comble de supplice il n'a pas le droit de franchir la limite de la cuisine, sadiques ! Avec Catherine qui cuisine tout le temps, c'est de la torture. Faut demander un gobelet doseur au fournisseur de croquettes, c'est silencieux !
RépondreSupprimerEt bien ! les croquettes lui profitent drolement. Qu'est-ce qu'il est beau.
RépondreSupprimerPavlov, ce n'est pas fait pour les chiens. Ah ! Si.
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